Vous n’avez jamais fumé de cannabis ? Cette brochure vous donnera toutes les raisons pour ne pas commencer. Vous pensez que c’est un produit inoffensif ? Vous trouverez ici des informations et des témoignages sur la dépendance qu’il peut provoquer. Si vous êtes consommateur, cette brochure vous expliquera les risques que vous courez, et vous donnera aussi la possibilité d’évaluer où vous en êtes par rapport à votre consommation. Enfin, vous y trouverez toutes les adresses et numéros utiles pour être informé et éventuellement aidé dans une démarche pour arrêter votre consommation.
Brochure destinée à informer et sensibiliser les jeunes sur les conduites dopantes et dopage (qu’est-ce que c’est, quels produits, quels effets,
pourquoi se dope-t-on, comment résister, ce que prévoit la loi,
ressources et lieux de prise en charge
En 1999, la sortie du livret « Savoir plus, risquer moins » permettait au grand public de s’informer sur les principaux produits psychoactifs, leurs effets et leurs dangers. Réédité à plusieurs reprises, l’ouvrage a connu un succès considérable : près de 5 millions d’exemplaires ont été édités. En mai 2006, cet ouvrage est réédité : nouveau titre
« Drogues et dépendance », contenu actualisé, maquette rajeunie.
On y trouve ainsi :
Dans cette rubrique vous trouverez des conseils pratiques pour vous aider à aborder le sujet des drogues. N’hésitez pas, en cas de doutes ou de difficultés à vous adresser à des professionnels de santé.
OUI, surtout si, vous n’avez pas de garanties de la composition du produit, vous ne connaissez pas la personne qui vous le propose, vous n’avez
aucun moyen de vérifier ce qu’on voudrait vous faire prendre.
Vous devez également vous interroger sur les raisons de votre consommation, pression au travail, pression des parents vis-à-vis des études etc. Cela peut entrainer
également des risques plus ou moins graves pour votre santé. Et vous ne devez pas oublier qu’en cas de consommation de produits illicites cela est assimilé à un usage de stupéfiants et réprimé
par la loi.
NON, vous êtes libre de refuser de prendre un produit. Si la personne devient insistante et que la situation devient tendue, inutile de discuter, il est préférable de rompre le dialogue. Par exemple, en répétant toujours la même phrase, quel que soit l’argument que l’on vous oppose : « non, je n’ai pas besoin de ça » ou « non, cela ne m’intéresse pas ». Dans tous les cas, il faut en parler ensuite à quelqu’un de confiance.
OUI. La perte de motivation peut être une conséquence de la consommation régulière de cannabis. Elle va concerner les activités scolaires, les
loisirs mais aussi avoir des conséquences sur les relations amicales ou familiales. Pour certains, les effets du cannabis, le plaisir et la détente qu’il procure suffisent à occuper la vie. On se
sent bien sans rien faire. Un cercle vicieux peut s’installer rapidement : on fume, on est démotivé, on est inactif donc on s’ennuie, donc on fume.
On peut aussi fumer pour apaiser une souffrance, mettre à distance des problèmes scolaires, familiaux ou personnels et, petit à petit, le même mécanisme s’installe.
On ne résout pas les problèmes pour autant mais on les masque, on restreint ses relations et on s’enferme dans sa bulle.
Si une de ces situations vous concerne, il ne faut pas hésiter à demander du soutien à une personne spécialisée qui pourra vous aider à rompre le cercle vicieux
et/ou à rétablir un contact avec vos proches.
Si vous êtes avec quelqu’un qui se sent mal, il faut l’étendre, si possible dans un endroit calme, lui permettre de respirer, rester à ses côtés, ne pas chercher à le faire parler à tout prix. Si la personne perd connaissance, il faut la coucher sur le côté en position latérale de sécurité et appeler les secours (le 15 ou le 18 ou le 112 depuis l’étranger).
Si la personne semble dormir, il faut vérifier qu’il s’agit bien d’un assoupissement et non d’un malaise, lui tapotant la joue ou en la pinçant le cas échéant. En cas d’absence de réaction, couchez-là sur le côté en position latérale de sécurité et appeler les secours (le 15, le 18 ou le 112 si vous êtes à l’étranger). Dans le cas où la personne semble s’assoupir après avoir consommé de l’alcool, il faut essayer de l’empêcher de s’endormir et/ou le stimuler afin d’écarter un risque de malaise.